Brumath - 4 octobre 2025
Qu’est-ce qui vous a motivé à participer au Triathlon des Roses ?
J’ai fait mon premier triathlon au mois de juin, mais c’était plus pour l’aspect sportif, et ma tante m’a envoyé un poste Facebook avec le Triathlon des Roses. Par rapport à notre histoire familiale, on s’est dit que ce serait super de le faire. Donc c’était pour la bonne cause, mais aussi pour l’aspect dépassement de soi.
Dans quelle mesure le fait que votre entourage soit touché vous a-t-il poussé à participer ?
Quand ma grand-mère a déclaré son cancer, c’est là que mon engagement a pris une valeur personnelle.
C’était une manière de lui rendre hommage ?
Oui, c’est ça, et puis quand je lui en ai parlé elle était super touchée. Elle est aujourd’hui guérie, donc c’est vrai que quand elle a su ma participation, elle a été émue et contente.
Selon vous, quel rôle joue le sport dans la lutte contre le cancer du sein ?
Dans le cadre du Triathlon, je trouve que c’est bien pour engager les gens à différentes échelles, c’est-à-dire qu’il y a les personnes qui vont participer physiquement à l’événement, et d’autres qui vont participer à la cagnotte, pour les personnes qui n’ont soit pas la condition physique soit pas l’envie d’y participer concrètement. On peut aussi amener notre pierre à l’édifice à travers les dons.
Quelle vision portez-vous sur la recherche pour les cancers du sein ?
Je trouve que c’est hyper important d’évoluer avec son temps, et dans tous les cas, même s’il y a des progrès qui ont été faits par rapport à il y a 30-50 ans, je pense qu’on peut toujours pousser la recherche avec les nouvelles technologies. Il faut donner les moyens aux chercheurs et aux institutions, car quand on est touché, on se rend compte que c’est grâce à ça qu’il y a encore de l’espoir.
Quel message souhaitez-vous faire passer en participant au Triathlon des Roses ?
Pour l’instant, je touche du bois, je suis en bonne santé, donc si je peux m’engager pour aider les personnes qui n’ont pas la chance de pouvoir le faire, c’est ma contribution, même si c’est une aiguille dans une botte de foin, ça me permet de les soutenir. Je le fais pour celles qui ne peuvent pas s’en sortir. Ma grand-mère s’en est sortie, mais mon autre grand-mère est décédée d’un cancer il y a 40 ans, il n’y avait pas la recherche pour la soigner.
Un mot pour celles qui n’osent pas se lancer ?
Je leur dirais qu’il ne faut pas se mettre de barrières, c’est hyper accessible, et ce n’est pas une compétition. On est tous là avec la même motivation, c’est vraiment pour la bonne cause, le but, c’est qu’on soit tous rassemblés pour la cause !